UNE ANNEE DE PLUS. D’après Lucette Schulé.
- danielbosshard
- 12 janv. 2024
- 2 min de lecture

Chaque matin, à mon réveil, je me dis : « Merci Seigneur de m’accorder encore un jour. » Un jour à vivre en Ta Présence, accompagnée, régénérée, disponible, prête à affronter les difficultés de la vie, mais prête aussi à profiter des bienfaits de l’existence : nourriture, vêtements, gîte. Ta grâce me suffit, Seigneur Jésus qui a pris sur Toi mon péché. Je me sens désormais libérée, en paix.
Que cette nouvelle année, à sa naissance, apporte au monde un peu plus de répit. Mon courage est bien présent, ma foi intacte. Qu’importe la vieillesse, les vicissitudes de l’existence, du moment paralysant maints actes et agissements, je peux encore bénir et louer et remercier le Seigneur trois fois saint et trois fois béni. Je peux puiser en lisant assidûment Sa Parole, forces et renouveau, acceptations et abandon.
Voici encore un poème de Clair-Lise de Benoît (1917-2008), tiré du livre « La Bonne Semence ».
Ta Parole est ma lumière.
Ta Parole est ma lumière. Elle éclaire mon esprit
Et dévoile le mystère de la grâce en Jésus-Christ.
Au travers des saintes pages, Jésus montre son visage :
Il paraît dans sa beauté, Et me mène en sa clarté.
Ta Parole est la boussole Qui fidèle me conduit
Loin des choses vaines, Loin du Prince de la nuit.
Dans la lutte qu’il me livre, J’ai recours encore au Livre,
Ferme glaive des vainqueurs Qui fait fuir le Tentateur.
Ta Parole est ma sagesse, Elle m’ouvre tes trésors,
Rien n’égale sa richesse Qui pour moi vaut plus que l’or.
Tout ici vieillit et passe, Tout est court, borné, tout lasse,
Mais ton Livre est éternel, Il subsiste dans le ciel.
Ta Parole est mon délice, Tel un doux rayon de miel
Que sa joie en moi grandisse, Dans la paix qui vient du ciel.
Que j’apprenne le silence, Et ma place en ta présence
Pour entendre chaque jour ; Les secrets de ton amour.
Ô Parole merveilleuse Que l’on n’ouvre pas en vain,
Livre aux pages lumineuses, Très humain et très divin,
Pain céleste, source vive, Que par toi mon âme vive,
Et qu’alors à pleine main, Je répande le bon grain.
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