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  • Christophe

Réflexion communautaire autour d’un texte biblique


Chères paroissiennes,

Chers paroissiens,


Ce qui fait la richesse de la Parole de Dieu dans la Bible, ce n’est pas le volume des textes, ni le nombre de traductions connues de ces écrits, ni même leur ancienneté … La parole de Dieu ne devient riche et précieuse que lorsque chacun de nous l’entend et l’accueille dans son cœur. Ainsi, ce qui fait la richesse de la Parole, c’est la diversité des interprétations que nous en faisons.


Seriez-vous d’accord de partager avec moi

ce que vous ressentez en lisant le texte qui figure ci-dessous ?


Je m’en réjouis d’avance ! Je ferai une synthèse des commentaires que je recevrai et les utiliserai, anonymement, pour construire les cultes du


dimanche 14 novembre 2021 (à 9h00 à Vers-chez-Perrin et à 10h30 à Ressudens).


Ci-dessous, juste après le texte biblique, vous trouverez aussi trois ou quatre questions que j’ai imaginées pour orienter un peu vos réflexions. Mais n’hésitez pas à me faire part aussi d’autres commentaires, en lien avec cet extrait de l’Evangile, même s’ils n’ont pas de rapport direct avec les questions que je pose.


Si vous ne pouvez pas être présent à l’église le 14 novembre 2021, indiquez-moi (avec vos commentaires) comment vous souhaitez recevoir le message de ce dimanche-là. Je pourrais vous l’envoyer par courrier postal (mentionnez alors votre adresse) ou par courriel (communiquez-moi votre adresse électronique).


Si vous acceptez de participer à cette réflexion communautaire, veuillez me faire parvenir vos réponses, vos idées et vos commentaires


au plus tard le mardi 9 novembre 2021,


· par courrier postal à :

Christophe Schindelholz, Chemin de la Maison Neuve 3, 1522 Oulens-sur-Lucens

· ou par mail à : christophe.schindelholz@eerv.ch.


Je me réjouis de recevoir votre envoi et vous adresse mes amicales salutations.


Christophe Schindelholz, diacre



Marc 14, 1-11 (La Bible, nouvelle version en français courant)


1 On était à deux jours de la fête de la Pâque et des Pains sans levain. Les chefs des prêtres et les spécialistes des Écritures cherchaient un moyen d'arrêter Jésus par ruse et de le mettre à mort. 2 Ils se disaient en effet : « Ne faisons pas cela pendant la fête, sinon le peuple risquerait de se soulever. »


3 Jésus était à Béthanie, dans la maison de Simon le lépreux ; pendant qu'il était à table, une femme entra avec un flacon d'albâtre plein d'un parfum très cher, fait de nard pur. Elle brisa le flacon et versa le parfum sur la tête de Jésus. 4 Certains de ceux qui étaient là s'indignaient: « À quoi bon avoir gaspillé ce parfum ? 5 On aurait pu le vendre plus de 300 pièces d'argent et les donner aux pauvres ! » Ils critiquaient sévèrement cette femme.

6 Mais Jésus dit : « Laissez-la tranquille. Pourquoi la tourmenter ? Ce qu'elle a accompli pour moi est vraiment beau. 7 Car vous aurez toujours des pauvres avec vous, et toutes les fois que vous le voudrez, vous pourrez leur faire du bien ; mais moi, vous ne m'aurez pas toujours.

8 Elle a fait ce qu'elle a pu : elle a d'avance parfumé mon corps afin de le préparer pour le tombeau. 9 Je vous le déclare, c'est la vérité : partout où la bonne nouvelle sera annoncée, dans le monde entier, on racontera, en souvenir d'elle, ce que cette femme a fait. »


10 Judas l'Iscariote, l'un des douze disciples, alla proposer aux grands-prêtres de leur livrer Jésus. 11 À cette nouvelle, ils se réjouirent et promirent de lui donner de l'argent. Dès lors, Judas cherchait une occasion favorable pour leur livrer Jésus.



Questions proposées comme pistes de réflexion :


1. Parole à « l’avocat du diable » : Jésus est-il cohérent ?


Dans le même Evangile (Marc 10, 17-22), Jésus ordonne au jeune homme riche de vendre tout ce qu’il possède, de le donner aux pauvres, puis de le suivre. Il suggère ces gestes (vente et dons aux nécessiteux) comme des conditions préalables à réaliser, avant que ce jeune homme ne devienne son disciple. Or, dans l’extrait ci-dessus, Jésus accepte sans sourciller le gaspillage d’un parfum de grande valeur, un bien qui aurait pu nourrir de nombreuses bouches affamées. Jésus est-il à ce point incohérent, en valorisant successivement la générosité avec son prochain, puis le gaspillage (ce qui constitue évidemment une forme d’égoïsme) ?


2. Structure du texte et contexte


Observez où se situe ce passage dans l’Evangile de Marc. Y a-t-il un lien entre les trois parties du texte (versets 1-2, puis les versets 3-9 et enfin les versets 10-11) ?


3. Et pour nous, aujourd’hui ?


Quels enseignements peut-on tirer de ce texte, dans notre foi chrétienne ?


4. Pour celles et ceux qui veulent creuser encore un peu plus loin …


L’argent et la valeur des choses sont des notions très présentes dans cet extrait de l’Evangile de Marc … les voyez-vous ? Comment Jésus s’appuie-t-il sur ces éléments purement matériels pour étayer des arguments théologiques ?


Bonnes réflexions !

Christophe Schindelholz, diacre

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