Quand le corps se dégénère, quand les forces s’amenuisent, quand la guerre n’arrête pas de sévir et que les victimes sont de plus en plus nombreuses, quand nos glaciers et la banquise fondent à grande allure, quand la nature n’est pas respectée comme il faudrait, je me dis vers qui me tourner pour obtenir un peu de réconfort, d’espérance, de consolation. Et bien, il est un Dieu vivant qui nous soutient et nous encourage, il est un Prince de la vie : Jésus qui, par sa présence nous assure une vie libérée de tous péchés. Et puis il y a le Saint-Esprit toujours présent, toujours vigilant. Comment ferions-nous sans la présence du Saint-Esprit nous accordant l’harmonie dans nos existences ?
Malgré toutes les nouvelles négatives et pessimistes, je peux encore m’émerveiller et me réjouir à l’occasion d’une fleur éclosant, d’un bourgeon éclatant, d’un soleil brillant de mille feux, d’un ciel limpide. Oui, tout cela me réjouit et me rend ma bonne humeur, mon courage, mon ardeur au travail.
Merci Seigneur pour la vie,
La vie des plantes, le chant des oiseaux.
C’est pourquoi je te prie
Prends soin de mes compagnons de route, de mes amies
Déposant leur fardeau.
Que mon écoute soit attentive
Que mes lèvres soient persuasives
Pour proclamer ton amour
Et ton soutien, pour leur dire : Il est là, présent, toujours.
Et puis, il y a la trame de ma vie, la lecture quotidienne de la Bible : fidélité au Seigneur, rencontre de chaque jour avec le Père. La Parole reste et demeure comme faisant partie de notre corps, imprégnant nos cœurs reconnaissants, musique ravissant nos âmes, aussi vitale que notre sang. Les Écritures témoignent d’une vie spirituelle tournée vers le sacré, vers une souveraineté incomparable et éternelle.
La Parole
Est venue dans la nuit
Elle est née rebelle
Parole inattendue et à l’improviste
Parole sauvage
Et à jamais prise au piège des phrases
Parole de printemps déchirant les cailloux,
Vit dans les dissertations
Et bousculant la législation pastorale.
Parole impromptue et sans attendus
Parole nue
La parole naît la nuit dans la cachette des silences
Parole du fonds des rues et des maisons sans porte
Elle vient d’ailleurs
Elle vient comme un voleur.
D’après Jean Debruynne.