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  • Christophe

Préparons ensemble un message collectif pour les cultes du 6 décembre 2020 !

Dernière mise à jour : 3 déc. 2020


Chères paroissiennes,

Chers paroissiens,


Ce qui fait la richesse de la Parole de Dieu dans la Bible, ce n’est pas le volume des textes, ni le nombre de traductions connues de ces écrits, ni même leur ancienneté … La parole de Dieu ne devient riche et précieuse que lorsque chacun de nous l’entend et l’accueille dans son cœur.


Ainsi, ce qui fait la richesse de la Parole, c’est la diversité des interprétations que nous en faisons.

Seriez-vous d’accord de partager avec moi ce que vous ressentez en lisant le texte qui figure ci-dessous ?

Si oui, je m’en réjouis d’avance. Je ferai une synthèse de tous les commentaires que je recevrai et je les utiliserai, anonymement, pour construire les cultes du dimanche 6 décembre 2020 (à 9h00 à Ressudens et à 10h30 à Payerne).

Après le texte biblique (plus bas), vous trouverez aussi deux questions que j’ai imaginées pour orienter un peu vos réflexions. Mais n’hésitez pas à me faire part aussi d’autres commentaires, en lien avec cet extrait de l’Evangile, même s’ils n’ont pas de rapport direct avec les questions que je pose.

Au cas où les cultes du 06.12.2020 ne pourraient avoir lieu ou si vous ne pouvez pas être présent à l’église, indiquez-moi (avec vos commentaires) comment vous souhaitez recevoir le message de ce dimanche-là. Je peux vous l’envoyer par courrier postal (mentionnez alors votre adresse) ou par mail (si vous me communiquez votre adresse mail). Dans tous les cas, le message du 6 décembre sera publié sur ce blog.

Si vous acceptez de participer à cette réflexion communautaire, veuillez me faire parvenir vos réponses, vos idées et vos commentaires

au plus tard le mercredi 2 décembre 2020, …

· par courrier postal à : Christophe Schindelholz, Paroisse de PACORE,

rue des Rammes 11, 1530 Payerne

· ou par mail à : christophe.schindelholz@eerv.ch.

Je me réjouis de recevoir votre envoi et vous adresse mes amicales salutations.

Christophe Schindelholz, diacre



Matthieu 20, 1-16 (nouvelle version en français courant)

Jésus disait : « Voici à quoi ressemble le royaume des cieux. Un maître de maison sortit tôt le matin afin d'embaucher des ouvriers pour sa vigne. Il se mit d'accord avec eux sur le salaire à leur payer, une pièce d'argent par jour, et les envoya dans sa vigne.

Il sortit de nouveau à neuf heures du matin et en vit d'autres qui se tenaient sur la place sans rien faire. Il leur dit : “Allez, vous aussi, travailler dans ma vigne et je vous donnerai un juste salaire.” Et ils y allèrent. Le maître de maison sortit encore à midi, puis à trois heures de l'après-midi et fit de même. Enfin, vers cinq heures du soir, il sortit et trouva d'autres hommes qui se tenaient là. Il leur demanda : “Pourquoi restez-vous ici tout le jour sans rien faire ?” – “Parce que personne ne nous a engagés”, répondirent-ils.

Il leur dit : “Eh bien, allez, vous aussi, travailler dans ma vigne.”

Quand vint le soir, le maître de la vigne dit à son contremaître : “Appelle les ouvriers et paie à chacun son salaire. Tu commenceras par les derniers engagés et tu termineras par les premiers engagés.” Ceux qui s'étaient mis au travail à cinq heures du soir vinrent et reçurent chacun une pièce d'argent. Quand ce fut le tour des premiers embauchés, ils pensèrent qu'ils recevraient plus ; mais on leur remit aussi à chacun une pièce d'argent.

En la recevant, ils critiquaient le maître et disaient : “Ces ouvriers engagés en dernier n'ont travaillé qu'une heure et tu les as payés comme nous qui avons supporté la fatigue d'une journée entière de travail sous un soleil brûlant !”

Mais le maître leur répondit : “Mon ami, je ne te cause aucun tort. N'as-tu pas convenu avec moi de travailler pour une pièce d'argent par jour ? Prends donc ton salaire et va-t'en. Je veux donner à ce dernier embauché autant qu'à toi. N'ai-je pas le droit de faire ce que je veux de mon argent ? Ou bien es-tu jaloux parce que je suis bon ?”

Ainsi, ajouta Jésus, ceux qui sont les derniers seront les premiers et ceux qui sont les premiers seront les derniers. »

Questions proposées comme pistes de réflexion :

1. Quelle justice ?

Depuis longtemps, la justice sociale, l’équité, le partage des richesses, ainsi que la défense des travailleurs vulnérables sont autant de notions reconnues comme des valeurs humanistes, proches du message de l’Evangile.

Or, nous sommes confrontés ici à une expérience dérangeante, parce que l’attitude du maître paraît injuste, ou pour le moins inéquitable … On a instinctivement l’envie de donner raison aux ouvriers qui ont travaillé toute la journée et qui se plaignent !

Si le maître de la vigne est Dieu et que la vigne est le monde dans lequel nous vivons et travaillons, alors comment expliquer cette parabole ? Dieu lui-même n’aurait-il pas le sens de la justice ? Pourquoi favorise-t-il certains ouvriers par rapport à d’autres ?

Et dans la symbolique de la parabole, que représente le salaire versé aux ouvriers ?

Comment ressentez-vous ce texte et comment le comprendre ?

2. Et pour nous, aujourd’hui ?

Dans notre monde moderne consumériste et orienté sur la performance individuelle, comment cette parabole de Jésus nous parle-t-elle aujourd’hui ? Quelle(s) leçon(s) doit-on tirer de cette affaire, pour nous même et pour notre société d’aujourd’hui ?

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