- danielbosshard
EPREUVES APRES EPREUVES, d’après Lucette Schulé
Samedi passé, en voulant fermer la porte de mon garage, je l’ai loupée. Je suis tombée sur le dos, j’ai heurté le coude (déjà opéré une fois et comportant quatre broches). Je n’arrivais plus à plier le bras. C’était très douloureux.
Je suis allée chez la coiffeuse, faire une mise en plis, tant bien que mal. A dix heures, j’étais prête, mais les douleurs du bras devenaient intenables. J’ai appelé ma fille, Anne. Elle m’a emmenée aux urgences, à l’hôpital. Et j’ai attendu : cinq heures avant d’être prise en charge. Puis, la radio et une bande plâtrée. Je l’ai gardée une petite semaine. Au terme de ce mandat (appelons cela comme ceci), j’ai pu ressortir de la polyclinique sans rien. Il n’y avait pas de fracture.
A la maison, pendant ces jours noirs, je me suis débrouillée pour faire à manger quand même. Pour cela, je ne suis pas en reste.
Et j’ai eu de l’aide, beaucoup d’aide. Une voisine m’a relevé mon courrier (au bout du chemin), une autre s’est occupée de ma poubelle. Mon amie Bosniaque est allée me chercher du lait. Et, tout de suite, j’ai pu compter sur les infirmières de CMS, toutes plus gentilles les unes que les autres : souriantes, de bonne humeur, on arrivait même à plaisanter. Toute seule, je n’aurais pu faire ma toilette, m’habiller, me déshabiller. J’ai aussi pu faire appel au bénévolat et je tiens à relever la serviabilité de Monsieur Willy Küng et de Madame Danièle Küng. C’est cela aimer son prochain comme soi-même. Le soir au moment de la méditation, je remerciai Dieu de mettre sur mon chemin tant de gens prêts à donner des coups de mains, à servir, à aider, à se vouer à cette tâche presque une vocation.
Ta Présence Seigneur
M’est tout bénéfice
Car Tu interviens aux moments propices
Pour notre consolation, notre bonheur
Ce n’est pas en vain
Que Jésus, le Divin
Nous exhorte à nous aimer
Comme nous-mêmes,
Parfois plus que nous-mêmes
Il scelle nos amitiés
A Lui, toujours il faut regarder.