DE LA SOUFFRANCE A LA LOUANGE d’après Lucette Schulé.

Quand le genou fait mal faute de cartilage, quand la hanche est coincée par l’arthrose et que l’on a envie de crier tant cela fait souffrir, les larmes perlent à mes yeux. La perspective de prochaines opérations me laisse quelque peu morose.

Et puis, je parle à Dieu et je lui dis : « Seigneur, aie compassion de ta servante fidèle. » Et, ensuite, je m’adresse à Christ : « Seigneur Jésus, intercède pour moi auprès du Père. » Alors, je me sens mieux et je me tourne vers des réflexions plus positives.

Quoi de plus beau qu’un paysage enneigé, immaculé ? N’est-ce pas attirant un coucher de soleil lumineux ? Et, dans le ciel de cet hiver assez rigoureux passe un oiseau furtif, messager du bonheur, du renouveau. Pour l’heure, je voudrais remercier le ciel de tout ce qu’il m’apporte d’émerveillement : l’image d’un lac tranquille, d’une montagne majestueuse, d’un arbre en pleine floraison, d’un beau champ de blé, ondoyant sous une brise légère. Mais, dans ce décor de rêve, il y a encore la gentillesse des voisins, une amitié partagée, la famille que l’on sent toute proche, les mille et une attentions perçues par une lettre, un téléphone. Le livre prêté que l’on dévore avec bonheur, le tricot qui nous fait passer de bons moments.

Et bien, je ne voudrais pour rien au monde manquer le moment de méditation et de prières pour redire à ce Dieu exigeant, jaloux qui capte le meilleur de nos sentiments, qui pourvoit à tous nos besoins, qui nous soutient, nous réconforte, nous encourage à lutter, - je voudrais lui redire ma reconnaissance infinie – pour le bonheur imparti, qui fait de ma vie, une existence savoureuse et accomplie.

Merci Dieu trois fois saint, trois fois béni, malgré tout !

En Dieu seul est ma confiance,

Il est mon bon berger,

Il m’accorde espoir et patience,

C’est Lui que l’on doit aimer.