top of page
Rechercher

Culte du dimanche 19 juillet 2020 à Payerne

Christophe

Vous trouverez ci-dessous les textes de l’Evangile de Matthieu, ainsi que des extraits du message.


A vos stylos, à vos claviers ! S’il vous plaît, n’hésitez pas à m’envoyer vos réflexions, jusqu’au vendredi 31 juillet 2020, par courrier postal (Christophe Schindelholz, Paroisse de PACORE, Rue des Rammes 11, 1530 Payerne) ou bien par mail : (christophe.schindelholz@eerv.ch). Merci !

Lecture 1 : Matthieu 13, 24-30

Jésus leur raconta cette parabole :

« Le royaume des cieux ressemble à quelqu'un qui avait semé de la bonne semence dans son champ. Une nuit, pendant que tout le monde dormait, son ennemi vint semer de la mauvaise herbe parmi le blé et s'en alla.

Lorsque l'herbe poussa et que les épis se formèrent, la mauvaise herbe apparut aussi.

Les serviteurs du maître de maison vinrent lui dire : “Maître, n'as-tu pas semé de la bonne semence dans ton champ ? D'où vient donc cette mauvaise herbe ?”

Il leur répondit : “C'est un ennemi qui a fait cela.”

Les serviteurs lui demandèrent :

“Veux-tu que nous allions enlever la mauvaise herbe ?”

“Non, répondit-il, car en l'enlevant vous risqueriez d'arracher aussi le blé.

Laissez-les pousser ensemble jusqu'à la moisson et, à ce moment-là, je dirai aux moissonneurs : Enlevez d'abord la mauvaise herbe et liez-la en bottes pour la brûler, puis vous rentrerez le blé dans mon grenier.” »

Lecture 2 : Matthieu 13, 36-43

Puis Jésus laissa la foule et se rendit à la maison.

Ses disciples s'approchèrent de lui et dirent :

« Explique-nous la parabole de la mauvaise herbe dans le champ. »

Jésus répondit : « Celui qui sème la bonne semence, c'est le Fils de l'homme ; le champ, c'est le monde ; la bonne semence représente ceux qui appartiennent au royaume ; la mauvaise herbe représente ceux qui appartiennent au Mauvais ; l'ennemi qui sème la mauvaise herbe, c'est le diable ; la moisson, c'est la fin du monde ; et les moissonneurs, ce sont les anges.

Comme on enlève la mauvaise herbe pour la jeter au feu, ainsi en sera-t-il à la fin du monde. Le Fils de l'homme enverra ses anges, ils élimineront de son royaume tous ceux qui détournent les autres de Dieu et ceux qui commettent le mal, et ils les jetteront dans le feu de la fournaise. C'est là que beaucoup pleureront et grinceront des dents.

Mais les personnes qui sont fidèles à Dieu brilleront comme le soleil, dans le royaume de leur Père.

Celui qui a des oreilles, qu'il entende !


Message (extraits)

Comme vous, je lis la Bible et j’écoute les paroles de Jésus. Comme vous, je m’interroge sur les textes que je lis et je me demande comment la Parole de Dieu agit dans ma vie, ce qu’elle veut me dire et où elle me conduit …

Et comme vous peut-être, il m’arrive de tomber sur un texte qui me dérange, sur un passage qui me bouscule plus que les autres et qui me laisse perplexe …

C’est le cas ce matin, avec ces deux extraits de l’Evangile de Matthieu.

Et non, je n’ai pas toutes les réponses à toutes les questions !

Certains sont plus compétents que moi pour comprendre et interpréter les Ecritures.

C’est le cas, par exemple, des pasteurs et autres théologiens, qui ont fait d’autres études que moi …

Ce qui est clair, c’est qu’il n’existe pas qu’une seule manière de comprendre les messages du Christ. Lorsqu’un passage de l’Evangile nous pose une ou plusieurs questions, il n’existe pas qu’une seule façon d’y répondre.

Ce qui compte, c’est que chacun puisse trouver, dans l’Evangile, une source de vie et une lumière à suivre, même si elle n’est pas la même pour tout le monde.

Ce passage dans l’Evangile de Matthieu me pose personnellement pas mal de questions, y compris des questions qui me dérangent … Et je compte sur vous, sur la communauté de la Paroisse de PACORE, pour m’aider à trouver des réponses.

C’est un peu une expérience nouvelle que j’aimerais tenter avec vous, celle d’une réflexion commune, une réflexion communautaire et interactive.

Voici concrètement ce que je vous propose :

Je vais maintenant vous décrire quelques-unes des interrogations qui me préoccupent, quand je lis cet extrait du chapitre 13 de l’Evangile de Matthieu.

Je vous invite, pendant les deux semaines qui viennent, à réfléchir à ce texte, à vos poser les questions que cette lecture vous inspire, et à relire les miennes.

Si le cœur vous en dit, ça me ferait vraiment plaisir de recevoir, par écrit, le fruit de vos réflexions. N’hésitez pas à m’envoyer quelques lignes, par mail ou par courrier, pour me dire comment ces paroles de Jésus vous interpellent et quelles sont les réponses que vous trouvez vous-même, aux questions que je pose …

Envoyez-moi un petit mot, que je garderai bien sûr pour moi ou que j’utiliserai anonymement, c’est-à-dire sans préciser qui me l’a écrit …

Parce que dans deux semaines, lors du culte qui aura lieu le 2 août, ici même à Payerne, je reprendrai les mêmes versets dans Matthieu.

Alors voilà les trois éléments sur lesquels je vous propose de réfléchir …

Il y a les épis de blé d’une part et la mauvaise herbe d’autre part. Dans l’explication qu’il donne ensuite à ses disciples, il précise que les épis de blé représentent « les fils du Royaume », alors que la mauvaise herbe représente ceux qui appartiennent au Mal.

Mais qu’en est-il de la conversion, à laquelle Jésus nous invite ? Pourquoi la parabole de Jésus ne prévoit-elle pas « que la mauvaise herbe puisse se convertir », que des pécheurs puissent recevoir la Parole de Dieu et devenir, eux aussi, des épis de blé qui portent du fruit ? Cette parabole est-elle compatible avec cette parole de Jésus : « il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit, que pour 99 justes qui n’en ont pas besoin » (Luc 15, 7) ?

Deuxièmement, vers la fin de la deuxième partie du texte, Jésus nous explique que le jour du jugement dernier, certains seront considérés comme « ceux qui appartiennent au Mauvais ». Ils seront jetés « dans le feu de la fournaise, là où beaucoup pleureront et grinceront des dents. »

Mais alors, qu’en est-il de la grâce de Dieu, offerte inconditionnellement à tous les êtres humains ? Le pardon de Dieu n’est-il pas pour tout le monde ?

Cette parabole est-elle compatible avec cette autre citation de Jésus, lors de son dernier repas avec ses disciples : « Ceci est mon sang, le sang de la nouvelle alliance qui sera versé pour vous et pour la multitude, pour le pardon des péchés » (Matthieu 26, 28) ?

Troisièmement, vous avez pu entendre que, dans la deuxième partie du texte, Jésus explique à ses disciples chaque élément de la parabole. Il dit : « le semeur, c’est le Fils de l'homme. Le champ, c'est le monde. L’ennemi, c’est le diable. Les moissonneurs sont des anges, etc …. »

Jésus explique tous les éléments, à l’exception d’un seul : il ne dit pas qui sont les serviteurs, qui proposent au maître de « purifier le monde » en triant le bon grain de l’ivraie, c’est-à-dire en arrachant la mauvaise herbe dans le champ. Alors, qui sont-ils, ces serviteurs bien intentionnés qui proposent au maître de « régler son problème » ? Et que penser de la réponse du maître, qui refuse la solution amenée par ses serviteurs ?

Pour ceux qui aimeraient se lancer dans ces réflexions mais qui ne seront pas présents au culte le 2 août prochain, sachez que je publierai aussi sur le blog de la paroisse mon message de ce jour-là.

Ce petit exercice pourrait vous donner un sujet de conversation, assis dans votre jardin, sous le parasol. En tous cas, ça me parait être un joli défi que je vous encourage à relever !

Christophe Schindelholz

 
 
 

Posts récents

Voir tout

Komentar


Post: Blog2_Post
bottom of page